La pianiste Célimène Daudet, issue de deux cultures, française et haïtienne, est une soliste dont le jeu et l’engagement artistique sont reconnus par le public et la presse internationale. Elle se produit dans le monde entier, et à récemment fait ses débuts au Carnegie Hall de New York, au Konzerthaus de Vienne, à la Philharmonie de Paris.
On l’entend également sur la scène des grands festivals français (Festival International de la Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins, Folle journée de Nantes, Festival Variations, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Musicales de Cambrai, Piano en Valois, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence…). Elle est aussi l’invitée régulière d’émissions de radio (Radio Classique, France Musique, France Inter, France Culture, Fip).
Ses enregistrements, de Bach à Messiaen (chez Arion puis NoMadMusic) sont toujours longuement mûris et unanimement salués par la critique : A tribute to Bach, l’Art de la Fugue de Bach, Dans la malle du Poilu (œuvres autour de la Grande Guerre), Sonates de Beethoven pour piano et violon avec Amanda Favier, Préludes de Debussy et Messiaen, « Messe Noire » qui met en miroir les oeuvres tardives de Liszt et de Scriabine. Son dernier album « Haïti mon amour » met à l’honneur trois compositeurs haïtiens (Lamothe, Elie et Saintonge).
Son répertoire comprend aussi la création de plusieurs œuvres qui lui sont dédiées : récemment Nombres de Benoît Menut, Anima-Alias avec live computer et capteur de respiration de Jacopo Baboni Schilingi et elle crée en janvier 2021 le concerto pour piano et orchestre de Christian Rivet au Grand Théâtre de Provence en compagnie de l’Orchestre des Pays de Savoie.
Elle a par ailleurs collaboré plusieurs années avec le chorégraphe Yoann Bourgeois auprès de qui elle a interprété l’Art de la Fugue de Bach plus de cent fois sur scène. Leur compagnonnage se poursuit en 2021 avec la création d’un nouveau duo « L’homme est un point perdu entre deux infinis » présenté à la Philharmonie de Paris.